Sous le pic de Mondragon (64)

Vendredi 04 mai 2018 :
Comme d'habitude, c'est Jean-Claude, notre principal pourvoyeur d'objectifs, qui nous propose d'aller voir quelques cavités en rive gauche de l'Ouzom, à l'extrémité du massif du Jaout (Jean-Claude, Serge, Sandrine et Patrick). Il a beaucoup plu la veille et le sentier qui monte en direction du vallon de la Glacère est emprunté par un ruisselet. Plus haut, le cours d'eau provenant de la source et du canyon de Seguts coule abondamment. Peu après  l'avoir franchi, nous bifurquons dans la pente ébouleuse pour rejoindre une sente assez raide qui remonte au pied des falaises puis qui rejoint le bord du canyon de Seguts. 

Jean-Claude nous indique le porche de l'autre côté du ravin.
C'est ici que Jean-Claude a repéré plusieurs porche, situés de l'autre côté de la gorge. Il s'agit probablement des mêmes que nous avait signalés Mickey et que nous avions vainement recherchés avec Serge quelques années plus tôt. A ce niveau, le canyon est sec ce qui simplifie les choses. Par contre nous devinons une belle sortie d'eau une trentaine de mètres plus bas. 

 Descente dans le canyon

 Petite séance de canyoning, on devine la sortie d'eau
une trentaine de mètres plus bas.

Après quelques manœuvres de cordes nous atteignons les deux porches mais ce ne sont que des abris sous roche sans suite. Dans la foulée, Serge descend voir la résurgence, mais là aussi l'eau sort des éboulis et il n'y a pas grand chose à faire. 
Nous décidons alors de monter d'un cran, c'est à dire au-dessus des falaises pour rejoindre les pentes supérieures du Mondragon où Jean Claude a localisé plusieurs entrées. Pour cela, nous longeons le bas des falaises avant de retrouver un sentier qui nous conduit directement au gouffre de la Glaçère (-145 m). Le premier trou s'ouvre un peu plus haut dans le vallon. Comme il ne figure ni dans Karsteau ni dans la biblio à notre disposition, il est bien difficile de savoir si celui-ci était connu ou non. A défaut, nous le descendons et c'est Sandrine qui s'y jette. C'est un puits de 9 m entièrement bouché. 


Nous continuons ensuite vers l'est pour revoir ce qui doit être le clot dets Ahumats. Au passage, nous visitons une autre cavité bouchée à -4 m. 
L'entrée du clot dets Ahumats est assez spectaculaire même si le gouffre se limite à un modeste puits de 15 m. Serge le revisite et confirme qu'il est complètement colmaté par de la terre, des ossements et branchages, le tout recouvert par des résidus de neige. 

 La spectaculaire entrée du clot dets Ahumats.

 Serge à l'assaut du Grand Puits...15 m quand même....

Nous poursuivons notre remontée en direction du sommet pour aller voir un dernier gouffre. Après quelques errements nous retombons sur l'entrée. C'est à mon tour de descendre mais l'exploration est des plus brèves puisque 5 m plus bas je bute sur un colmatage complet du conduit.


Comme il nous reste un peu de temps, Jean Claude nous propose d'aller voir une dernière petite grotte située dans le vallon de la Glacère, presqu'à la même altitude, histoire de rentabiliser les 850 m de dénivelé que nous avons gravis depuis le matin. En même temps, cela nous permet de traverser tout en prospectant, la grande forêt de hêtres qui couvre le flanc nord du pic de Mondragon. Celle-ci est superbe et la progression est assez aisée malgré la pente localement forte. Malheureusement, pas une entrée à l'horizon, quant à la petite cavité, elle se pince au bout d'à peine 5 m. 

 Une de plus pour Karsteau...

Retour aux voitures par le chemin du vallon de la Glacère. Au bas, les ruisselets ont disparu et le débit des ruisseaux de Seguts a déjà bien diminué.
Jean-Claude et Patrick

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