Autour du Monbula

Mercredi 18 et jeudi 19 novembre 2015
Le Monbula est ce dôme boisé qui fait face à l'Estibette à l’extrémité ouest du massif de St Pé, sur la bordure nord du synclinal d'Aygue Nègre. Après les découvertes du côté de Yerse, une petite visite s'imposait pour connaître un peu mieux ce fameux synclinal dans sa partie la plus en aval. Les prévisions météo annonçant les derniers jours de cet été indien, nous sautons sur l'occasion. Mercredi après-midi, nous filons donc dans la vallée de l'Ouzom, au départ du sentier qui mène au col du Monbula et à la cabane du même nom dans laquelle nous allons passer la nuit. Le sentier ne fait pas dans la dentelle et gravit les 1000 mètres de dénivelé sans offrir beaucoup de répit. Au moins, ça avance et en 1 h 30 nous sommes à la cabane. Celle-ci a entièrement été refaite en 2013 suivant le même principe que celle de Marti Peyras. C'est donc un refuge bien confortable si ce n'est l'absence totale d'eau dans les environs.

 Le refuge du Monbula a été entièrement restauré sur les ruines de l'ancienne cabane

Comme à Marti Peyras, l'intérieur est lambrissé et un poêle assure le chauffage. 
Une  mezzanine  peut accueillir 5 à 6 couchages.
Comme il nous reste un peu de temps avant la nuit, nous partons aussitôt pour une petite prospection autour de la croupe sommitale du Monbula. Nous y croisons quelques Isards et des trous connus que nous repointons. Nous en trouvons un autre qui ne figure pas dans la base, mais vraiment rien d'extravagant... Nous parvenons à l'extrémité de la bosse sommitale au moment où le jour décline franchement. La vue est superbe et nous traînons un peu avant de retourner à la cabane.

L'extrémité ouest du Monbula

 Le lendemain nous repartons cette-fois-ci vers l'est en longeant le flanc de l'Estibette. Nous faisons un petit détour par le gouffre de l'Arroa et sa superbe entrée. 

Le gouffre de l'Arroa

 Avant d'arriver dans le vallon de la croix des Artigous, nous commençons à descendre droit dans la pente pour fouiller un chapelet de grosses dolines. Nous y trouvons un petit gouffre, peu profond et sans air et pas grand chose d'autre. Environ 300 à 400 m sous le col, nous faisons demi-tour en remontant plus à l'ouest afin de ratisser le secteur. Globalement c'est assez pauvre en cavités et nous revenons bredouille après une boucle de près de 7 km.

 Petit gouffre à explorer....

La vallée de l'Ouzom vue du col d'Arangon
CR Patrick

Commentaires

  1. La montée va certainement rappelé des souvenirs à un certain B V, un jour de retour de sa région parisienne.

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    1. 1000 m. de dénivelé pour B. V. c'est du pipi de chat, que dis-je, de la roupie de sansonnet. Je dirai même plus, c'est de la rigolade.

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    2. Souvenirs d'un " ami " qui avait profité de mon entrainement Parisien (dans les couloirs du métro) pour faire une montée express. Si mes souvenirs sont bons, bien que lointain, on avait amené les raquettes pour aller prospecter sur le flanc Nord de l'Estibette.
      Souffrance, souffrance, POUR NE PAS DIRE PLUS.
      Aujourd'hui, avec l'entrainement Alpin, je suis, d'un pas de vieux, cet "ami " mon très bon ami ALAIN, avec sourire et grand plaisir dans les belles randonnées en boucle qu'il me propose.
      Un massif que l'on redécouvre à chaque visite, qui sont pour moi, que trop épisodiques.....

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