Toujours du coté d'Espiaube


Ce samedi 4 mai, le beau temps est revenu en plaine mais le soleil ne paraitra quasiment pas sur le massif de St Pé.
Qu'à cela ne tienne, il ne pleut plus, enfin, et nous décidons d'aller nous dégourdir un peu les jambes.
Objectif le Trou d’Ihers ou Trou des Enfers, en français. Nous sommes quatre, Jean Claude, Jean Pierre, Joël et Alain M.
Repéré il y a une quinzaine de jours par notre ami Jean Claude, c'est une petite entrée, bien placée sur le massif et qui pourrait donner accès à un bon réseau.
Une heure de marche, dans la moiteur de la brume et nous voici au travail.
C'est une fracture rebouchée un peu par des éboulis et surtout encombrée par de très nombreuses racines.
Chacun s'active à qui mieux mieux, à retirer un caillou, de la terre, une racine et la besogne avance bien.
La cavité aspire lorsque nous arrivons mais la température s'élevant, le courant d'air s'inverse et ensuite elle se met à souffler.
Bon présage. 
A force de travail et après avoir sorti de très gros bloc, nous mettons à jour une petite galerie basse, toujours encombrée de lames tombées du plafond. 
Nous ne pourrons aller plus loin ce jour, faute de moyens percutant; Il nous faudra y revenir.

Au retour, Jean  Claude nous montre le trou du ChatDor qui n'est pas très loin et ensuite nous redescendons directement dans la pente pour rejoindre la "piste" longée par les bornes limitrophes des parcelles.
A la 36, en plus d'une cavité déjà repérée, nous en découvrons 2 nouvelles qui seront à explorer. Nous passons ensuite au SurSioulot qui sera à descendre lui aussi.

La journée se termine, il est déjà 18h30. 
En plaine, le soleil brille. Serait-ce le printemps ?

Alain M



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