Un joli dimanche

Dimanche 13 novembre
OM5, le déséquipement, par Anaïs
Révisons nos classiques..


Aujourd’hui, belle journée « estivale » pour faire un tour dans l’OM5 et voir si des kilomètres de galeries nous attendent ! 
Petite marche d’approche puis de manière très studieuse, nous écoutons, Joël et moi, les rappels de Jean-Luc sur l’utilisation du matériel : eh oui, un puits nous attend, avec deux fractionnements et une déviation.
Joël descend, puis se poste en photographe officiel de notre sortie ; je le suis et Jean-Luc ferme la marche. Arrivés au fond, nous regardons, examinons, réfléchissons : pas de suite ouvrable, cela ne donne rien ; Jean-Luc l’aurait parié, il a d’ailleurs commencé à déséquiper ici et là.
Pas de suite donc mais une belle remontée à endurer pour moi et une première tout de même pour Joël qui est chargé de déséquiper le trou en remontant en dernier.
Première remontée, je souffre et arrive au fractionnement sans réussir à ouvrir mon crowl. Je m’énerve mais écoute tous les conseils que Jean-Luc me donne d’en haut et Joël d’en bas. Mon crowl finit donc par abdiquer (3 contre 1) et s’ouvre.
Quant à Joël, il se débrouille comme un chef ; arrivés à la main courante, je fais une longue pause (bien méritée car mon matériel n’est pas très aidant et je porte un kit!) pendant que Jean-Luc donne de nouveaux conseils à Joël puis nous continuons.
 Je suis heureuse d’apercevoir le jour ! Et encore plus d’y parvenir et de retirer tout mon équipement. Le soleil est là pour m’accueillir d’autant que Joël m’offre le temps d’en profiter car la sortie est plus délicate, il s’emmêle un peu avec la corde.
Toute cette énergie dépensée nous permet d’apprécier notre pique-nique espagnol (il est déjà 15h) en compagnie d’Alain qui nous a rejoint entre temps. Nous dominons Lourdes, profitons d’une vue magnifique sur le Pic du Midi et autres sommets. Mais pas de sieste, nous avons décidé d’enchainer avec le Fou.

Après un casse croute bien mérité, nous descendons dans le trou du Fou afin de revoir le terminus découvert la semaine précédente .
Anaïs franchi en premier l'étroiture mais nous, prudent, décidons d'y apporter un peu de confort. Trois pailles plus tard, nous nous retrouvons au terminus. Jean Luc part dans l'amont, Joël dans le petit aval avec la massette, bien décidé à tout casser si nécessaire. 




Ce n'est pas bien grand mais à l'évidence, le vent violent qui descend dans la cavité va bien quelques part et en regardant minutieusement, seules 2 possibilités s'offrent à nous, vers la gauche, dans un tout petit boyau très humide, ou vers la droite, au fond d'un petit méandre bien sec.
Nous faisons un peu de fumée et la suite sera à droite !
C'est reparti pour une nouvelle désobstruction mais motivés comme nous le sommes, rien ne semble nous résister et rapidement la suite se présente, petite certes mais bien là.
Nous tapons de tout coté, sortons des seaux de terre, de cailloux et rapidement la possibilité de continuer se dessine clairement devant nous. Il y a même un peu d'écho, que du bon.
Mais déjà il est l'heure de repartir, dehors il fait presque nuit.
A parier que ce Fou nous reverra très rapidement.






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