Du côté du pic d'Hourbilagous

Samedi 10 septembre 2011 :

A la suite de notre dernière virée à Espades, Gaël nous avait conseillés d'aller revoir l'AU-01, sur le flanc sud de l'Hourbilagous. La topo indique une série de puits terminée à -85 m sur étroiture ventilée. Nous profitons donc de ce beau week-end pour monter deux jours, Sandrine et moi au palace 4 étoiles d'Espades. Une fois à la cabane, nous récupérons du matériel et partons à la recherche du gouffre. Les coordonnées sont plutôt bonnes et nous retrouvons l'entrée sans trop de difficultés. Il y a un très net courant d'air aspirant et ça, c'est plutôt bon signe.

L'entrée de l'AU 01

A 15 mètres de l'entrée, nous tombons sur un ressaut entièrement équipé. ce n'était pas prévu au programme mais ça ne nous dérange pas trop de laisser là nos kits chargés de cordes mouillées. Un peu plus loin, nouveau ressaut, suivi de deux petits puits ne figurant pas sur la topo. A une cinquantaine de mètres de l'entrée nous retrouvons la ligne qui a du servir pour désobstruer l'étroiture donnant accès à la zone des puits. Nous la suivons mais celle-ci nous amène au front de taille d'un chantier visiblement non terminé. La suite est un méandre impénétrable où s'engouffre le courant d'air. Nous cherchons, mais pas de suite évidente si ce n'est une étroite fissure sans air dans laquelle nous n'insistons pas. En fait, rien ne correspond vraiment et du coup, nous décidons de refaire la topo et d'en parler à Gaël. Malheureusement il n'a aucun souvenir de cette explo, ni des équipements en place et encore moins des puits menant à -85 m. Il faudra y retourner, insister dans cette fissure au bas du dernier puits et si nous ne trouvons rien, reprendre le chantier car le courant d'air est évident. Nous ressortons, un peu déboussolés...

Le champs de dolines de la Toue sur fond de Génie Braque

Étant dans le secteur nous partons à la recherche du TO 517 (Begbeder) qui lui aussi, aspire très fort. Encore un trou à revoir. Un peu plus loin, une rubalise signale un trou. C'est la signature de Jean-Claude, qui a du traîner ses guêtres jusque là. Rien ne lui échappe... Mais cette petite cavité ne semble pas très intéressante. Retour au refuge, feu de bois et magret de canard... La vie est belle...

Sandrine au fourneau...

Le lendemain nous devons redescendre assez tôt, mais avant, nous décidons d'aller jeter un petit coup d’œil à la perte du col d'Andorre. Vers 9h00, le courant d'air n'est pas encore amorcé. Après un ressaut de 3 mètres, le conduit plonge à 45° et il faut progresser entre la paroi et un éboulis instable. A -25 m le conduit est partiellement obstrué, mais entre les blocs, les cailloux chutent de quelques mètres. C'est désobstruable, mais de toute évidence il s'agit là d'un gros chantier et délicat à mener.


L'entrée de la perte du col d'Andorre (L9)

C. R. : Patrick

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